La Loi d’autonomie locale, précise que les
préfectures sont administrées par des
gouverneurs (chiji), tandis que les cités, villes
et villages le sont par des maires (cho). Ces
personnages officiels représentent les
collectivités locales à l’extérieur et détiennent
le pouvoir au regard des assemblées locales
élues, forums de discussion à vocation locale.
Les gouverneurs et les maires sont élus au
suffrage direct, pour un mandat de 4 ans, et
sont responsables devant l'ensemble de leurs
administrés.
Les assemblées locales sont composées
de membres élus par les électeurs locaux.
Elles ont notamment le pouvoir de prendre ou
d’annuler des ordonnances locales, d’établir
le budget des autorités locales et de faire
approuver les comptes. Elles ont aussi le
devoir de contrôler les travaux effectués par
des organismes locaux, soit de leur propre
initiative, soit à la demande d’organismes du
gouvernement central. En outre, elles font
l’objet d’audits de la part des chambres
régionales des comptes et ont leur mot à dire
dans le choix des responsables locaux les
plus importants (vice-gouverneurs, adjoints
aux maires, etc.). Leur travail est largement
relayé par les commissions permanentes
(jonin iinkai).
Lieux de débats et de décisions, les
assemblées locales sont, avec les organes
décisionnels, dépendant des cabinets des
gouverneurs et des maires, les éléments les
plus importants de la gouvernance locale.
Pourtant, certains observateurs font
remarquer que les initiatives et les actions
autonomes de ces assemblées ont peu
d’intérêt, car la plupart des propositions
qu’elles examinent sont en réalité initiées et
présentées par les cabinets des gouverneurs
et des maires.
Les dirigeants de la gouvernance locale
sont élus au suffrage direct par les citoyens,
ce qui contraste avec le choix du Premier
ministre qui est nommé par les
parlementaires au sein de la Diète.
L’assemblée locale qui est un organe
délibérant et décisionnel, et la direction de la
gouvernance locale qui en est l’exécutif,
dépendent l’une et l’autre du bon vouloir des
citoyens et sont, en quelque sorte, dans une
situation analogue. Un tel système doit
permettre la réalisation d’un gouvernement
autonome opérationnel, grâce au jeu des
contrôles réciproques exercés par les uns et
les autres.
Les personnes employées par les
collectivités locales, au niveau préfectoral ou