Jusqu’ici, la quasi-totalité des élus de gauche
(extrême gauche et écologistes compris) a embrayé
dans le sillage du gouvernement, alors qu’aucun
n’aurait jamais intégré ce genre de réformes à
son programme électoral. Combien de temps va-til falloir pour qu’ils se réveillent et réalisent qu’on
ne prend pas des décisions aussi importantes sous
la pression des émotions et du rouleau compresseur
d’un gouvernement qui entend faire valider dans la
précipitation des mesures qu’il n’aurait pas osé (ou
pas voulu) mettre en œuvre en situation normale ?
Aux États-Unis, il a fallu plusieurs années à la plupart
des élus progressistes pour retrouver les valeurs
auxquelles ils avaient d’eux-mêmes renoncé.