Le type figuré a varié. Les xoana primitifs le montraient en un hoplite grec. Plus tard, on le représenta jeune, imberbe, avec la massue et la peau du lion, souvent aussi avec l'arc. Au V siècle, il apparaît barbu, nu, avec des formes massives (métopes d'Olympie, "Théseion" d'Athènes). Lysippe lui donna le type définitif d'un athlète. Enfin, il n'a pas été épargné par la caricature (Hercules mingens, genre Manneken Pis).
Parmi les répliques conservées, il convient de citer : l'Hercule Farnèse, de Naples; l'Héraclès couché (Vatican) ; l'Héraclès enfant étouffant des serpents; Hercule et Télèphe (Louvre) ; Héraclès étouffent le lion de Némée (Vatican) ; Héraclès ivre, bronze du Cabinet des médailles (Paris) ; Héraclès enchaînant Cerbère (Vatican) ; tuant Géryon (Vatican) ; avec Iole (Naples). Plus sûres sont les représentations des peintures de vases et des fresques campaniennes.
Dans la littérature et dans l'art, Héraclès a été le plus populaire des héros. On avait composé en son honneur des poèmes épiques comme l'Héraclide de Pisandre de Camiros, ou l'Héraclée de Panyasis.
Il a été aussi l'un des héros les plus chers aux poètes tragiques : témoin les Trachiniennes de Sophocle, Héraclès furieux et Alceste d'Euripide; il a égayé le drame satirique, la comédie d'Epicharme et celle d'Aristophane.
Plus près de nous il est devenu acteur de nombreux films et séries de télévision ou de bandes dessinées revisitées comme Les guerres Thraces de Steve Moore ou Le sang de Némée et les geôles d'Herne de Morv