George W. Bush l’avait découvert en son temps,Nicolas Sarkozy l’a réalisé en 2011 en Libye,Hollande s’y est mis au Mali, puis en Centrafrique,en Irak et maintenant en Syrie : la guerre est uneréponse aisée et difficilement critiquable en raisondu secret des opérations militaires mais aussi durisque encouru par les soldats tricolores sur le front.Comme le confiait un conseiller de l’Élysée en 2014 àpropos des interventions maliennes et centrafricaines,« depuis une quinzaine d’années, nous avons tendanceà militariser nos réponses à tous les problèmes.Cela renvoie à l’assurance qui est systématiquementdonnée par les militaires au chef de l’État que“l’intervention sera de courte durée”. Même si lespolitiques ne sont pas toujours dupes, cela les confortedans leurs décisions et l’aspect militaire l’emporte » .
En cours de traduction, veuillez patienter...
