Pour qu’un sermon sur la sainte Vierge me plaise et me fasse du bien, il faut que je voie sa vie réelle, pas sa vie supposée ; et je suis sûre que sa vie réelle devait être toute simple. On la montre inabordable, il faudrait la montrer imitable, faire ressortir ses vertus, dire qu’elle vivait de foi comme nous, en donner des preuves par l’Evangile où nous lisons : ils ne comprirent pas ce qu’il leur disait (Luc 2,30). Et cette autre, non moins mystérieuse : ses parents étaient dans l’admiration de ce que l’on disait de lui (Luc 2,33).Cette admiration suppose un certain étonnement, ne trouvez-vous pas ?