Plus que dans la « pensée calculant

Plus que dans la « pensée calculante », ne doit-on voir le péril pour l'avenir de la philosophie dans la silencieuse et générale annihilation, effectuée par ceux censés préserver dans les temples le feu de la pensée, et la brûlure des flammes ? Préserver le feu, qui se meut et n'a jamais forme, Atar bordé d'eau de source, non préserver le temple pour lui-même et l'action de préserver ; le temple est (engendré par) le feu, et comme sans le temple le feu s'éteindrait, la mort de celui-ci est la ruine de celui-là. La dissipation du feu, sa mise à l'écart et son martyre élémental au motif d'une valorisation du temple ressortent alors comme motivés au plus souterrain par une paradoxale haine du temple, une volonté sourde d'anéantir ce qui est en arrimant ce qui est (l'étant) à son prétendu fondement ontologique ; or celui-ci, justement, n'est que par ses attributs (pour parler en spinoziste) mais n'est rien en soi et sape ainsi tout socle réel à la réalité, sapant alors avec ce socle l'intégralité de la réalité elle-même. Le positif et le négatif se rejoignent. Voilà deux mille cinq cents ans que la balle passe du temple au feu et du feu au temple (on y joue plus de ce côté ci, du temple pur : stables à l'immuable banquise qui flotte au bout du monde, la philosophie c'est 2500 ans d'ours polaires). - Qui est déjà sorti du temple ? Une certaine pensée grecque et romaine - je pense rapidement à tout le courant stoïcien, à celui hédoniste ou celui eudémoniste -, une certaine pensée a tenté de conjoindre le feu au temple, mais en prenant donc le temple pour modèle ; ils n'ont en définitive pu mieux faire que des fenêtres ouvertes sur la lumière du dehors, ou bien un grand jardin – la lumière y a partout limite, et c'est en effet le jardin de beau et de bon, et le plus souhaitable, le jour venu, à chacun. Ici, nous, prendrons le feu et le temple eux-mêmes et l'un en l'autre, car c'est ainsi qu'ils sont. Mais les vertiges y prennent alors partout, les sens montent et descendent, reculent et avancent, à travers des limites sans borne ni fin, tout à la fois bâille, brille, tous les vestiges se chauffent du mouvement d'amour qui engendre la paix des sols fermes.

Résultats (Latin) 1:

Magis quam "calculative cogitans" nonne vides periculo futurum omnino silet philosophiae internecionem tueri creditur peragere possunt ignem in delubris cogitandi flamma? Conservando igne mouet ipsoque marginatis Atar aquis templum sibi retinent actionem conservare; Templum (generantur) ignis et ignis est foris templum fore morte excidium illius. Dissipatio ignis, et cinxit declivia Elemental Martyrio templi fundamentis aestimaret comprobata tunc evadere at odio subterranei ex inopinato de templo quod est in hebetem annihilare vellet Docking est (sit) eius asserta ontologicum fundamentum; auri generari simpliciter, sed secundum attributa (ut Cicero loquitur) sed plane corruit, et in se nihil esse in re aliqua turpi, cum tota ipsa basi uires etiam. Positive et negative LINO. Quod duo milia quingentorum esset annorum, quia sphaera ignis et ignem transit templum ad templum (ludit super hinc pure templum, stabilis Enduring glacies quod supernatat ad consummationem saeculi, philosophia c ' est MMD annos ullamcorper). - Quis iam de sacrario Quidam Graecorum Romanorumque cogitatio - puto Stoicum quam cito ad current hedonistico eudemonistic - quamvis probavit conjungere succensoque templo et templi votorumque auspicibus formam postremo ipsi melius quam extra fenestras lumen magno orto - limitibus ubique lucis et hortis et vere pulchrum et optabilius Venit ergo dies, omnis. Hic templum accipiat calorem in se invicem, quia tales sunt. Sed tollens vertigo ubique deorsum versus cedentis praemisso per inmensum limites finis simul dehiscunt, fulget, omnes reliquias calet generat affectum amoris pacis iuga Massici montis terrae.