L'Amour
Aussi imprévisible que l'éclair qui brise l’arbre; tu es foudroyé sans même t'en rendre compte; tout tes sens sont bouleversés, que se passe t-il?
Comme si tu percevais le monde avec une précision jamais connue auparavant; ton regard abandonne l'horizon pour se fermer sur elle...
Tu ressens le moindre de ses souffles quand tu déposes un baiser sur sa joue; ressentant la douceur de sa peau sous tes lèvres; et appréciant à ton tour les siennes sur ton visage que tu ne connaissais pas si sensible...
Tu sens le parfum de ses cheveux qui t'enivrent, tu as envie d'y passer la main, de poser tes doigts sur son visage, de voguer sur la tiédeur de son corps...
Sa voie suave est une mélodie enchantée, mais quand le silence se fait, l'instant devient saisissant, tu es fébrile, tu trembles de tout ton être, ton coeur s'emballe, il frappe si fort en toi, diffusant dans les infimes particules de ton être une sensation incontrôlable...
Tu ne vois plus tout ce qui vous entoure, il n'y a plus qu'elle, la tiédeur de tes lèvres réclament les siennes, il y a tout un séisme incontrôlable dans ton corps, inéluctablement tu te rapproches, tu sens bientôt la chaleur de son souffle, alors d'une douceur palpable, tu déposes ta bouche dans le creux de la sienne, l'instant est indescriptible tellement il est intensément enivrant; soudain un tourbillon d'émotions dicte vos caresses vers un océan de feu qui poussent vos corps à ne faire qu'un dans un îlot de chaleur et de confiance...
Tu n'as plus faim que d'elle, elle, elle; elle partout, elle tout le temps, d'ailleurs le temps n'existe plus, il s'est arrêté afin que tu t'émerveilles de l'immensité de la plus infime de ces sensations; et te voila en train de goûter à la vie telle que tu ne la connaissais pas...
Le reste du monde te semble si dérisoire à présent...
Tu viens de réaliser qu'il y a tout un univers de volupté dans ce monde dont tu pensais connaitre les frontières, ton esprit s'envole encore, encore plus loin, où sont les limites? Y en a t-il vraiment?
- Loïc Boulard -
Amor
sicut lignum vagus ut fulgur, quod facit; ne tibi tacta nesciunt; cooperti sunt omnes sensus, id quod accidit?
Quia si cognovissent, numquam ante in mundo, cum praecisione; claudet oculos vestros super horizontem ... relinquere
Sentis ponere cum osculo oris sui unusquisque in maxillam cutis mollitiem animi in labiis tuis; tu faciem illius frui vicissim tam delicatus ... nescis
quod oles odore inebriare coma vos volo ut expendas manum tuam rogamus digitos super faciem suam ... navigare calorem corporis
sui cantus suavis est amabilis dulciorque favis modo, sed cum silentio momentum percutiens es febricitare eum, te et ex tota anima tua, cursus cor suum vigere percusserit te in minutis particulis diffundens impotens sit sensus vestri ...
non poteris videre omnia in circuitu eius, plus quam calore labia sua petentibus se impotenti omnes motus in corpore arte percursa quin tu statim sentire calor spiritusque et praebendo palpabile dulcedinis posuisti in ore tuo in manu eius et continuo ita ineffabilis quod inebriare intense; Passiones dictare blanditias subito turbine ignis in pelagus corpus ad repellendum tantum fiduciae ac spei ... insula
famescit quam fecisti, et ipsa ubique et omni tempore, etiam tempore non desineret te ut immensitatem minimos stupet sensuales; ut et hic volunt vivere ... nescis
... Reliquum jam mundo ridiculum videtur
esse quod iustum est et in saeculo voluptatem concupiscis universitas scitis quod putabas terminis adhuc spiritus fugit, ubi praescripsit? Y illud est?
- Loïc Boulard -
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