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L´histoire du français Le français

L´histoire du français


Le français porte mal son nom, qui vient du peuple germain qu´étaient les Francs Or notre langue n'est pas germanique, elle est romane, c'est-à-dire d'origine latine, et ce n'est que plus tard qu'elle subit l'influence des Francs. De plus, on a souvent tendance à faire remonter notre langue au gaulois, langue celtique, ce qui est une erreur.

1. L'Europe linguistique à l'aube de l'Histoire

a) Avant les Indo-européens
Les Gaulois n'étaient évidemment pas les premiers habitants de la Gaule, mais on sait peu de choses sur les populations qui les avaient précédés, si ce n'est quelques noms de peuples comme les Aquitains, les Ibères ou les Ligures (voir carte ci-dessous). Les quelques traces de ces langues non-indo-européennes se retrouvent surtout dans des noms de fleuve (comme la Loire, anciennement Liger, ou Seine, … ) et de lieux (Manosque, Tarascon, Luchon, …), ainsi que quelques rares mots que l'on peut qualifier de "pré-celtiques ", (comme avalanche,motte, jabot, …). Cependant, si le ligure et l'ibère restent des langues mystérieuses, on en connaît plus sur l'aquitain grâce à ses lointains descendants, les Basques, qui ont su résister au fil des siècles.
b) Les Gaulois
Le gaulois est une langue celtique, qui appartient à la grande famille des langues indo-européennes.
Environs 6 mille ans avant notre ère, des populations parlant des langues dites indo-européennes, occupaient les régions du Caucase et de la mer Noire : une partie de ces populations s'est dirigée plus tard vers l'Inde, tandis que l'autre déferlait sur presque la totalité de l'Europe et engendrait cinq grands courants de langues (hellénistique, germanique, slave, romane et celtique ). C'est ainsi que les Celtes, nos Gaulois, sont arrivés dans la région qui allait devenir la Gaule au cours du premier millénaire avant JC.
Le gaulois va donc à partir de -800 se mêler aux parlers locaux évoqués plus haut. Mais la pénétration gauloise était plutôt superficielle et inégale, et cohabitait avec ces langues non-indo-européennes. De même, ne subsiste aujourd'hui de la langue gauloise que quelques dizaines de termes, ruraux en général, comme charrue, chêne, glaner, sillon, …).




2.Les temps romains
Quoi qu'il en soit, vers 120 avant JC, avait commencé la conquête romaine de la Gaule. En un peu plus d'un demi-siècle, l'ensemble de la Gaule était dans l'orbite romaine et les Gallo-romains abandonneront finalement leur langue celtique en faveur du latin. Ils se mirent à parler latin à leur façon, avec leur accent, leur prononciation. Ainsi, dans leur bouche, "auguste" par exemple, devint agosto, puis aosto,aoust et enfin août.
3. Les invasions barbares
Ainsi, ce latin ne ressemblait déjà plus guère à celui de Rome quand débarquent au IIIieme siècle des envahisseurs germains (Burgondes, Wisigoths, et bien sûr les francs ). L'installation des Francs en Gaule va laisser quelques 400 termes dans le vocabulaire gallo-romain, en particulier des termes de la guerre (arquebuse, trêve, flèche,…) et du vocabulaire rural (guêpe, bûche, roseau,…) . Mais ces envahisseurs vont peu à peu adopter la langue gallo-romaine, en particulier grâce à la conversion au catholicisme de leur chef Clovis, ce qui va contribuer à maintenir la pratique du latin ( comme véhicule de la vie religieuse ) . Trois siècles plus tard, Charlemagne encourage lui aussi l'enseignement du latin. Ainsi, cette duplicité Latin/germain va se généraliser et peser sur la langue française en gestation.
NB: Les invasions vikings du IXe et Xe siècle n'ont donné que des parlers locaux et un peu de vocabulaire marin (cingler, hauban, vague,…) .





4. Les débuts du français
Il est difficile de déterminer avec exactitude la "date de naissance" du français car les premiers textes en français sont rares. Le plus célèbre est celui des "Serments de Strasbourg", signé en 842 par les petits-fils de Charlemagne, (voir extrait ci-dessous ), qui est considéré comme le premier document officiel de la langue française; une langue encore bien loin de celle que l'on parle actuellement !




On peut également citer la "Séquence de sainte Eulalie", suite de 29 vers qui raconte la vie exemplaire d'une jeune fille martyrisée au IVe siècle. Dans ce texte en ancien français écrit au IXe siècle, on reconnaît déjà mieux notre langue contemporaine.




5. Le Moyen-Age : le temps des dialectes
Cependant, malgré ces premiers textes, il serait abusif de parler de LA langue française à cette époque. Le latin ressassé par des bouches différentes avait fini par prendre des formes aussi différentes dans chaque région. Ce morcellement en dialectes divers fut d'autant plus facilité par le système féodal et le cantonnement autour de la terre du seigneur. On distingue ainsi à cette époque trois principaux dialectes :
-la langue d'oc (dans laquelle oui se dit "oc" ) avec un parler plus proche du latin.
-la langue d'oïl (où oui se dit "oïl" ) influencé par les langues germaniques.
-le franco-provençal (parler de type occitan qui se rapproche de la langue d'oc)
-et de nombreux parlers plus régionaux : basque, catalan, breton, flamand, alsacien, …






6. L'affirmation du français
Dès la fin du XIIe, la "langue du roi", c'est-à-dire le parler de la cour et d'Ile de France, est mieux reconnue, et elle devient une langue de prestige élargissant ainsi son domaine.
C'est à partir de la Renaissance, quatre siècles plus tard, que la question de la fixation de la "langue du roi" se pose fortement. Dans le domaine de la vie pratique, le français remplacera désormais le latin dans tous les documents administratifs, à partir de 1539, date à laquelle François 1er prend la célèbre "Ordonnance de Villiers-Cotterêt". Il faudra dorénavant que tous les textes officiels soient rédigés en "langage maternel françois" . Dans le même temps, les auteurs littéraires se mettent aussi au français.





7. Le temps du bon usage: le français classique
Après le foisonnement de la Renaissance, le XVIIe va vouloir endiguer ce flot d'innovations en fixant l'orthographe et la prononciation. La langue, instrument de centralisation politique devient donc une affaire d'Etat: En 1635, Richelieu fonde l'Académie française , qui est chargée de créer un dictionnaire, une grammaire et de prendre soin de la langue française.



8. Le français moderne-la fin des patois
Un siècle plus tard, à l'époque de la Révolution, la Convention, éprise de centralisme portera le premier coup à la vitalité des patois, jugés néfastes pour la République "une et indivisible"; notamment par le rapport de l'Abbé Grégoire sur la nécessité absolue d'abolir les patois.
Dans la France du XIXe, la langue française gagne du terrain, mais on parle encore patois à 80% dans la plus part des circonstances de la vie quotidienne. A partir de 1880, Jules Ferry instaurera l'école laïque, gratuite et obligatoire, dans laquelle l'enseignement se fait naturellement en français. C'est ainsi que l'usage des patois commença à se raréfier.

9. Le français contemporain
Au XXe siècle, c'est encore le français, c'est-à-dire la langue commune, qui bénéficiera des nouvelles techniques, permettant une plus large diffusion, (la T.S.F., la radio, la télévision,…). Ceci a nettement contribué à l'uniformisation de la langue, tant au niveau du vocabulaire, qu'au niveau de la prononciation qui tend à devenir plus neutre, et délaissant peu à peu les parlers régionaux. Peut-on ainsi aller jusqu'à dire que le français perd lentement sa richesse?


En conclusion, on peut dire que le français est la plus germanique des langues romanes. Son histoire est celle de l'évolution du latin parlé en Gaule et de son enrichissement constant, apporté avec le temps au contact des langues voisines.

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Voici un schéma récapitulatif des grandes étapes dans l'évolution du français:



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A L´Histoire Fwansè Fwansè move lou yo rele l, ki soti an qu´etaient moun Alman an Franks oswa lang nou pa Alman, se Romanesque, ki se orijin Laten an, e se te sèlman apwè ke li te pwofondman pa Franks yo. An plis, gen souvan gen tandans pou entansifye lang nou pou Gaulish, peyi Celtique, ki se yon erè. 1. la Lengwistik Europe lè bajou kase, istwa (a) devan Indo-Europeans yo : Yo pa t ' evidamman premye abitan yo Gaul, men, nou konnen ti osijè de laplipa moun lan zile sa te pran devan, si non kèk lòt nasyon, tankou Aquitani a, Iberians ak Ligurians (wè kat ki pi ba). Kèk tras nan lang ki pa-indo-europeennes sa yo vin nan tèt yon premyèman nan non bò larivyè Lefrat yo (tankou la Loire, anciennement Liger oswa Seine,...) ak plas yo (Manosque, Tarascon, Luchon,...), osi byen ke kèk mo ra ki te kapab dekri tankou "Prematènèl jiska-celtiques", (tankou lavalas, motte, jabot,...). Sepandan, si la Mer ak Ibérique a rete mistik lang, plis ke yo konnen sou Aquitaine pase l' ti desandan yo, Basques yo, ki menm te kanpe pandan anpil syèk.b): A: se yon lang Celtique ki fè pati de moun fanmi Indo-européen lang. 6 1.000 an devan peryòd nou, moun ki pale lang di Indo-européen, te okipe du a ak nan lanmè nwa a rejyon yo: pati nan laplipa moun lan zile sa yo te deplase pita pou peyi Zend a, pandan yon lòt moun te baleye sou prèske tout an Ewop li te bay an rezilta nan senk pi gwo courants lang (Époque, Germaniques, Language, sitwayen women yo ak Celtique). Se pou sa, Sèlt,: nou, yo te rive nan zòn nan sa ki pral rive a Gaul pandan premye milyenyòm BC. A va: se pou sa nan-800 se ak lokal dialectes mansyone pi wo pase. Men, pénétration Gaules te konsène a fon ak de pwa de, vécu ak lang ki pa-indo-europeennes. Menm, rete jodi a lang Gaulish sèlman kèk douzèn pawòl yo, jeneralman seksyon riral, tankou travay tè, oak, résultats, furrow,...). 2. Romen fwa Tou sa li nan, pou 120 BC, te kòmanse Romen Konkèt de Gaul. Nan yon ti jan plis pase mwatye yon syèk, tout Gaul te nan òbit Romen a e women opoze a Gallo-a la fen a abandone lang Celtique yo an favè latin. Yo te kòmanse pale latin nan pwòp fason, ak kirye yo, pqononsiyasyon yo. Konsa, nan bouch yo, "Out" lan, ki moute pa egzanp, agosto, lè sa a, aosto, D'Aoust ak a la fen mwa Out.3. eta barbares Enben, latin sa a jiska deja apèn a Ròm lè te ateri nan IIIieme syèk Germaniques repouse anvayisè yo (Bourgogne, Visigoth, ak men wi Franks yo). Enstalasyon nan Franks nan Gaul ap kite yo kèk pawòl 400 nan vokabilè opoze a Gallo-sitwayen women, an patikilye tèm lagè a (arquebuse, trèv, flèch,...) ak seksyon riral vokabilè (gèp, buche, Reed,...). Men sa yo repouse anvayisè yo piti piti ap adopte lang opoze a Gallo, patikilyèman nan konvèsyon konvèti Katolik yo lidè Clovis, ki pwal ede nou kenbe pwatik lan de latin (tankou machin de vi relijye). Twa zan pita, Charlemagne ankouraje l' tou moutre latin. Enben, Kennedy Latin/germain sa a ap simaye ak peze sou lang franse nan wosès. NB: Eta Viking yo a 9 ak jou dis syèk fè sa dialectes lokal yo ak yon ti marin kèk mo (cingler, se, espesyal,...). 4. débuts de la Fwansè Li difisil pou byen detèmine "fèt dat li" Fwansè a tankou premye textes nan Fwansè ki ra. Ki pi enpòtan se sa "te pwomèt de Strasbourg", yo te siyen nan 842 pa grandsons de Charlemagne, (gade ki pi ba extrait), ki konsidere tankou premye ofisyèl Fwansè ki lang dokiman an. anpil lang wete l ' nan jan nou pale koulye a! Ekzanp yo te enkli ladan yo a "sekans de Saint Eulalia", chanm 29 ki di egzanplè sove lavi yon jèn ti fi ki martyred nan katriyèm syèk la. Nan sa a tèks nan vye granmoun Fwansè ki te ekri 9 syèk la, yo deja pi bon rekonèt nou lang contemporaine. 5. Mwayenaj: dialectes yo a Men, malgre sa yo premye textes, li ta ki pale lang franse de fwa sa a. A latin retraités pa diferan bouch finalman pran diferan fòmilè nan rejyon chak. Pyès sa a nan plizyè dialectes te a plis ke sistèm feodal la ak kan nan peyi Seyè a. Genyen konsa nan sa a lè twa pi gwo dialectes: -lang oc (nan wi ki di "oc") ansanm ak yon pale ki pi pre de latin a. -lang oïl (kote wi se di "oïl") te enfliyanse tèren yo Germaniques lang. -Italian nan Franco-Provençal (ap pale de kalite occitan ki tou pre lang oc)-anpil plis rejyonal pale lòt lang, basque, catalan, breton, Flamand, Allemand,... 6. la affirmation de la Fwansè Sa se pale a nan fen syèk 12th, "lang wa a", a Court, île de Lafwans, pi byen konnen sa a, li parèt tankou yon lang w te ka jwenn agrandisman konsa domèn li. Se nan renesans, kat syèk pita, kesyon etablisman an "lang wa a" rive fòtman. Nan jaden pwatik lavi, Fwansè volonte koulye a ranplase latin nan tout administratif dokiman, de 1539, dat sou ki marye 1er Francois a pi popilè "lòd de Villiers – Cotteret". Sa pwal kounye a pran tout ofisyèl textes ki ki te ekri "lang tete Franswa". An menm tan, touris literè otè yo tou Fwansè a. 7. Lè pou yo sèvi ak bon: klasik a Fwansè Apwè profusion de renesans a, 17th a pwal vle pou yo vini sa a kouran innovations pa ap fikse fontyè a òtograf ak pqononsiyasyon. Lang, zam politik santralizasyon vin yon bagay ki pase nan eta: nan 1635, Richelieu te fonde Académie française, ki responsab pou kreye yon Diksyonnè, yon elemantè ak pran swen nan lang franse. 8. la modèn Fwansè - fen patois la Yon syèk pita, lè revolisyon an, se te konvansyon an, renmen Santralis ap D' pou vitalité de aksan a, te konsidere pou yo pa bon pou Repiblik "yon sèl ak endivizib", an patikilye pa rapò a Abbé Grégoire sou absoli nesesite pou yo sispann patois la. Nan 19 an Fwans, lang franse-l genyen sou tè, men, toujou pale patois pou 80% nan pifò pati nan sikonstans chak jou nan lavi. Kòmanse nan 1880, jil Ferry ap prezante eksklizyon, libète ak obligatoire, lekòl kote edikasyon fè natirèlman nan franse. Se pou sa, itilize aksan a te kòmanse pou vin minim. 9. a contemporain Fwansè Nan 20tyèm syèk la, li se toujou an Fransè, i.e. komen lang, ki pwal benefisye èd nan nouvo teknoloji, ki te pèmèt diffusion plus, (radyo, radyo, televizyon,...). Sa te siyifikativman a pou normalisation nan lang, tou de nan nivo kèk mo, pase nan pqononsiyasyon ki gen tandans pou plis netral, ak pati bout pou bout dialectes rejyonal yo. Se poutèt sa kapab ale lwen pou di ke Fwansè a dousman ki pat asire li gen tout richès? Conclusion, nou kapab di ke Fwansè a se moun ki pi Germaniques nan Lang roman yo. Istwa li se sa ki evolisyon de latin a pale nan Gaul ak Hope konstan li te pote ak tan in contact with lang vwazen. ________________Isit la se yon rezime dyagram gwo reprann nan evolisyon de Fwansè a.
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