La gauche française à cette époque, et une partie de la
droite, avait dénoncé (avec moqueries même parfois)
la rhétorique bushienne, les mesures liberticides et
l’aventurisme guerrier de la Maison Blanche, surtout
quand on voit où cela a abouti. Aujourd’hui, sous le
choc des morts, de la poudre et du frisson, elle semble
endosser les mêmes habits que cette administration
américaine discréditée qui a fait tant de mal aux ÉtatsUnis pendant huit ans.