Or, dans l'équation régionale complexe, bouleversée depuis l'invasion américaine de l'Irak en 2003, le début du soulèvement en Syrie en 2011, la naissance du "califat" d'Abou Bakr al-Baghdadi, le chef de l'EI, en 2014, à quoi on peut ajouter l'accord sur le nucléaire entre l'Iran et les grandes puissances en 2015, les sunnites sont les grands perdants de l'histoire.