Côté français, les attentats de janvier 2015contre Charlie Hebdo et l’Hyper Cacher ont étél’occasion de faire passer une « loi renseignement »qui étend grandement les pouvoirs de surveillanceet qui a été critiquée par la plupart des associationsde défense des libertés (voir notre dossier : LesFrançais sous surveillance). Aujourd’hui, c’est l’étatd’urgence qui a été décrété sur tout le territoire nationaljusqu’à la fin février 2016, et une révision de laConstitution qui se profile pour octroyer davantagede pouvoirs à l’exécutif et à la police en situationd’exception. Le vote sur la prolongation de l’étatd’urgence a d’ores et déjà permis de faire passer desmesures qui avaient été refusées jusqu’ici (assignationà résidence de personnes dont le comportement semblesuspect, armement des policiers en dehors de leurservice…). D’autres mesures sécuritaires, comme lescontrôles d’identité par les policiers municipaux, lapossibilité d’armer les douaniers en civil ou le braceletélectronique pour tous les assignés à résidence, n’ontpas été écartées par le gouvernement. Elles ont justerenvoyé à la réforme constitutionnelle, tout comme lesdéchéances de nationalité.Jusqu’ici, la quasi-totalité des élus de gauche(extrême g
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