En un clin d’œil je me mets nu, et je plonge mes deux mains dans la boite. Je les remplis de pommade, et je me frotte de la tête aux pieds. (3) Puis me voilà battant l’air de mes bras, pour imiter les mouvements d’un oiseau ; mais de duvet point, de plumes pas davantage ; (6) ce que j’ai de poil s’épaissit, et me couvre tout le corps. Ma douce peau devient cuir. À mes pieds, à mes mains, les cinq doigts se confondent et s’enferment en un sabot ; du bas de l’échine il me sort une longue queue, (5) ma face s’allonge, ma bouche se fend, mes narines s’écartent, et mes lèvres deviennent pendantes ; mes oreilles se dressent dans une proportion démesurée. (6) Plus de moyen d’embrasser ma Photis ; mais certaine partie (et c’était toute ma consolation) avait singulièrement gagné au change.
In ictu oculi, me nudum et demersi mearum in arca. Replevi unguento confricaret a capite usque ad pedes et ego. (III) Si illic turbo armis ludicro motus avem; sed tunc, pinnas ultra (VI) habeam corpus capillus crassescit, tegit. Cutis mea denigrata est mollis. Pedes, manus, digiti quinque et merge in cataracta calceamentum; accipit me fundum spina longa cauda, (V) Super vadit findatur os, nares, moveri, et labia pendula facta; auribus meis gestire incomparabili modo. (VI) by More Photis osculari; sed si aliquid (et hanc ratus sum una consolatio) plurimum iuvare mutatio.
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