Nous ne sommes plus jeunes, mais, c

Nous ne sommes plus jeunes, mais, chose plus triste, nos âmes le sont toujours ; et, ce qui est pire, sous l’air imposant du vieil âge nous gardons les défauts de la jeunesse et non de la jeunesse seulement, mais de l’enfance même : la première s’effraye de peu, la seconde de ce qui n’est pas ; nous, de l’un et de l’autre. Fais seulement un pas, et tu reconnaîtras qu’il est des choses d’autant moins à craindre qu’elles effrayent davantage. Il n’est jamais grand le mal qui termine tous les autres. La mort vient à toi ? Il faudrait la craindre, si elle pouvait séjourner en toi ; nécessairement ou elle n’arrive point, ou c’est un éclair qui passe.

Résultats (Latin) 1:

Donec non esse adulescentiam tuam contemnat sed tristissimo ingeri Nostro refusus pectori semper; et quod peius est, in aere insignes defectus senectutis mandata non solum aetate iuvenis, idem pueritia prima parum perterritus, de qua n secundo non est; nos unius et alterius. Contentus uno gradu et cognoscetis quod non minus timent etiam magis terrent. Numquam finis mali omnibus. Mors ad te venit? Timendum, si posset facere in vobis: aut non ex necessitate contingere, an lux transit.